dimanche 1 août 2021

Mon nouveau livre

 J’ai le plaisir de vous annoncer en avant-première mon nouveau livre : 

Devenir Feldenkrais
Du shtetl à la Méthode


Aux éditions Valensin David Reinharc


La sortie officielle est prévue le premier novembre 2021,  mais je dispose d’ores et déjà d’exemplaires que je vous dédicacerai avec plaisir. N'hésitez pas, le prix est de 23 euros (les frais de port éventuels sont offerts). 

Quatrième de couverture 

Moshe Feldenkrais est un maître du contrepied. Juif, né en 1904 dans un shtetl russe, il fuit la misère et les pogroms, seul, à quatorze ans, direction la Palestine. Il y survit en faisant le manœuvre sur les chantiers du futur Tel Aviv. Il reprend ses études, invente une technique d’autodéfense, puis s’établit cartographe. On se dit ouf ! Le voilà tiré d’affaire. Pourtant il se lance, en France et sans parler la langue, dans un doctorat de physique. Devenu ingénieur, et l’une des premières ceintures noires de judo en Europe, il travaille avec les Joliot-Curie. La guerre éclate, le voilà en Ecosse, chercheur pour l’Amirauté anglaise. 

Blessé en jouant au football, la médecine ne peut rien pour lui ? Il se soigne lui-même, étudiant diverses sciences et explorant les mystères de son corps, jusqu’à retrouver l’usage du genou. Cette découverte des capacités du système nerveux, quand on renonce à dissocier corps et esprit, est à la base de ce qui deviendra sa méthode thérapeutique mondialement pratiquée, la « Méthode Feldenkrais ». Mais ceci est le début d’une autre histoire et la fin de ce récit, plein d’humour, de passion, et basé sur des faits authentiques. 

Le mot de l’auteur 

Ce livre est un récit littéraire. Il s’agit de ma perception de la première partie de la vie de Moshe Feldenkrais, depuis son shtetl natal jusqu’au moment où il décide de se consacrer à sa méthode. En m’appuyant sur sa biographie et sur ses œuvres, je raconte son histoire telle que je la ressens et telle que je l’imagine. Je ne suis pas de culture juive, je ne pratique pas la Méthode Feldenkrais, mais j’ai été fasciné par la singularité et l’universalité de ce personnage. 

La vie de Moshe Feldenkrais est l’éclatante démonstration de ses idées. Il croit en l’individu. Chacun naît unique, chacun devient le produit de son histoire personnelle. L’homme n’est pas prédestiné, ni biologiquement, ni socialement. Et c’est le corps qui permet à l’esprit de se constituer, chaque mouvement créant de nouvelles connexions cérébrales qui permettent de nouveaux mouvements, dans un cercle évolutif permanent. L’environnement joue aussi un rôle primordial, l’individu se définit par ses interactions avec ce qui l’entoure et qui nourrit tout autant son corps que son esprit. Cette primauté du soi, cet équilibre dynamique corps/esprit, ce refus des catégories paralysantes, Moshe les vit et les ressent bien avant de pouvoir les formuler et en nourrir une approche thérapeutique novatrice. Dès l’âge de quinze ans, il décide qu’il ne sera pas seulement un Juif, mais qu’il sera lui-même, un être libre, pétri de judaïsme, certes, mais avant tout citoyen du monde. Jamais il ne se laisse enfermer, cataloguer, il est physicien chez les sportifs, judoka chez les scientifiques, il cherche une synthèse et une ouverture au monde, qu’il trouvera enfin, la cinquantaine passée, terminant en quelque sorte cette longue adolescence, ce patient apprentissage de soi. 

La trajectoire de Moshe Feldenkrais, fusée d’énergie positive au milieu des chaos, est un message d’optimisme, se faire confiance, qui que l’on soit, où que l’on soit, à condition d’accepter de se confronter à la réalité, en force et en lucidité, vivre et construire sa vie au lieu de la subir ou de la rêver. 



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