Ma nouvelle, In extremis, fait partie des quinze finalistes, qui figureront dans le recueil édité par l'association.
J'ai eu le plaisir de remettre à Jean-Luc Fournier un exemplaire dédicacé de mon livre "Les chantelloises".
Une belle journée.
Le site de l'association
Le château de Méry sur Oise.
Le début de ma nouvelle :
In extremis
À l’origine était le Verbe
Le curé Martin referma le livre, d’un claquement sec dans le silence de nos
effrois. Son regard scruta chaque élève, passant d'un tétanisé à l'autre. J'étais
glacé, pourtant pris encore dans le feu des supplices qui venaient de m'être
détaillés. Désormais je savais : une douleur sans fin, attisée par une armée
d’experts en torture, sanctionnerait toute incartade hors des chemins balisés
du catholicisme !
Je ne sais de quel ouvrage moyenâgeux le père catéchiste avait tiré sa
lecture, mais ses pages décrivaient avec tant de précision les châtiments des
damnés que l'auteur avait dû les vivre personnellement.
Pendant
des semaines, je traversai les nuits de cauchemar en cauchemar, jusqu'à
chercher, au matin, dans la glace de la salle de bains, les traces des brûlures
subies par grill, broche, pince ou épée.La suite ici (3 pages) :
In extremis in extenso