mercredi 21 octobre 2015

Signature des chantelloises à Chantelle

Samedi 17 octobre 2015, j'ai eu le plaisir de participer à la Caravane littéraire de l'association Pré-Textes, dont je suis membre. De nombreux auteurs bourbonnais présentaient et dédicaçaient leurs livres dans la salle d'expositons de la mairie de Chantelle.
Malgré le peu d'affluence, l'après-midi fut sympathique, j'ai pu dédicacer quelques exemplaires et échanger avec les écrivains présents.
Merci donc à la librairie Moulins aux lettres, de Moulins, ainsi qu'à Guy Coissard, responsable de l'association.



Les chantelloises à Chantelle !


jeudi 1 octobre 2015

Une ronde et une boulangerie dans The French Literary Review

Un texte tiré de mon recueil : La ronde de jour,  a été publié, avec son aquarelle,  dans le numéro 24 de la revue franco-anglaise The French Literary Review.
Vous pourrez également y trouver une nouvelle écrite en collaboration avec Adriana Langer : La boulangerie de la rue de Buci.

Merci à Barbara Dordi, responsable de cette jolie revue.

Vous pouvez commander la revue à cette adresse :
FrenchLitReview@icloud.com












lundi 28 septembre 2015

Brunch à la Bourbonnaise

Le brunch littéraire dans la maison d'hôtes de Lynn et Olivier Chaulieu, "Le jardin des Thévenets", fut une réussite.
Adriana Langer a lu l'une des nouvelles de son recueil "Ne respirez pas" : Le syndrome méditerranéen. J'ai a lu deux extraits de mon livre : La guerre du pain et La ballade de l'Apache.
Puis les participants ont partagé le brunch concoté par Lynn et tout le monde a pu profiter d'un joli soleil de septembre.

Le site de la maison d'hôte de Lynn

Quelques photos souvenirs de cette agréable moment :
Avant de commencer

Lynn Chaulieu, Philippe Banquet et Adriana Langer

Lecture en cours.

Le buffet !

Brunch au soleil.

lundi 21 septembre 2015

Une réunion lecture/dédicace à Paris

Dimanche 20 septembre, j'ai eu le plaisir de présenter mon livre à de nombreuses amies et de nombreux amis, venus partager un verre à la maison pour fêter sa sortie.
Trois lectrices enthousiastes ont lu des histoires du recueil et j'ai lu "Punk rural" et "les poètes guerriers" avant d'ouvrir le buffet.

Merci à toutes et à tous pour cette fin d'après-midi particulièrement agréable.
"Les poètes guerriers", lus par un auteur très pacifique !



samedi 12 septembre 2015

Brunch littéraire

Philippe Banquet participera à un brunch littéraire, le dimanche 27 septembre 2015, à 11 heures 30, chez Lynn et Olivier Chaulieu, du côté de Vichy, en compagnie de Adriana Langer.

Il présentera son recueil, Ne respirez pas,  et répondra aux questions des participants. Il pourra bien sûr dédicacer son livre aux amateurs.

jeudi 16 juillet 2015

lundi 13 juillet 2015

Un extrait de la toute première du spectacle "Les chantelloises"

Merci aux deux artistes, Philippe Jeancoux et Thierry Frobert, merci à Benoît Choquet qui nous a ouvert sa maison, merci au public chaleureux, et merci à Patrick Richard qui a filmé et fait le découpage.

Avant-première mondiale de Sans rendez-vous, mise en scène et interprétée par Philippe Jeancoux, accompagné à la guitare par Thierry Frobert.


mardi 7 juillet 2015

Premières du spectacle + dédicace

Samedi 4 juillet 2015 et dimanche 5 ont eu lieu les premières représentations du spectacle tiré de mon livre, suivies d'une séance de dédicaces où j'ai eu le plaisir de rencontrer de futures lectrices et de futurs lecteurs. Philippe Jeancoux, comédien, met en scène et interprète une sélection d'histoires du recueil. Il est accompagné à la guitare par Thierry Frobert qui chante également quelques chansons de mon cru ! Samedi, Benoît Choquet nous avait ouvert sa magnifique maison d'Ussel d'Allier, dans laquelle il offre régulièrement des concerts classiques de grande qualité. Dimanche, les artistes ont pu - grâce à la gentillesse d'Elizabeth Dambeza qui a mis sa demeure de Deneuille à disposition (et qui a superbement lu le texte "au bon tabac") - régaler le public en plein air, avec comme décor les gorges de la Bouble et le couvent. Deux soirées mémorables ponctuées par un buffet sympathique et convivial. Voici un aperçu de ces moments de plaisir partagé :

Chez Benoît Choquet

Philippe Jeancoux en action
Philippe Jeancoux et Thierry Frobert à la guitare
Artistes et spectatrices enthousiastes
Le public attentif

Un moment d'émotion
L'artiste dans son récit

Chez Elizabeth Dambeza

En plein air, dans le jardin d'Elizabeth

Elizabeth Dambeza lisant "Au bon tabac"
Quel décor de rêve





Guitariste inspiré
L'auteur salue le public pour conclure la représentation

Beau ciel bourbonnais


samedi 27 juin 2015

Un bref à propos

« Les chantelloises » est un livre composé de 42 textes courts illustrés, situés à Chantelle, petite ville du département de l'Allier, et dans sa région, le Bourbonnais. Ils se déroulent à la fin du vingtième siècle et décrivent de façon humoristique et tendre des situations et des personnages.
Mon objectif d’écrivain était double : d'une part garder trace d'un univers en voie de disparition rapide, empreint d'une poésie spontanée, loufoque et décalée, d'autre part explorer diverses nuances d'un genre délicat : l'humour gentil.
Je ne voulais ni satire ni moquerie et j'ai fui cruauté et dérision. J’ai tenté de tracer ma voie sur les pas des rares écrivains ayant pratiqué cette forme difficile et peut-être désuète : Mark Twain, Guareschi de "Don Camillo", Jorn Riele et ses racontars du Groenland, sans oublier le grand  Dickens.


Ces histoires sont toutes délibérément imaginaires. Il ne s'agit pas de chercher des ressemblances, encore moins des clefs. J'ai voulu recréer un monde en développant de petites légendes à partir du quotidien.
Toute légende a sa part de vérité, certes, mais la vérité factuelle n'a aucune importance, seule compte la vérité de l'esprit qu'elle transmet. Donc, si certains détails peuvent évoquer des personnes ou des situations existant ou ayant existé, ils ne sont pas à prendre à la lettre, de même qu’il serait vain de chercher de quelle marque était la tente d'Achille ou si  Ulysse était vraiment roi d’Ithaque.
Ce livre n'est pas non plus régionaliste. J'ai cherché, à partir d'une époque et d'un lieu, à donner du plaisir et du rêve à chacun, sans volonté ni d'idéaliser ni de noircir, et en évitant le "c'était mieux avant" et le "tout est tellement beau, ici".
Mes personnages nourrissent leurs racines dans un petit coin de terre bien identifié, mais on peut rencontrer leurs semblables partout, avec d'autres racines plongées dans une autre terre.

samedi 20 juin 2015

Une histoire des "Chantelloises"


La ballade de l’Indien



Seize ans, les cheveux d’un noir intense,  comme ses yeux, la peau mate, toujours vêtu d’un tee-shirt sombre et d’un jean, c’était l’Apache. Je n’ai jamais su son prénom. Son surnom suffisait à tous et à lui-même. Cet été-là, il avait pris domicile chez l’un des jeunes de Chantelle. Il dormait dans la grange de son ami, sur un vieux matelas.  Il venait des environs, Varennes peut-être, Creuzier ou Monétay, on ne savait pas trop,  de toutes façons il n’était de nulle part, étranger total et définitif.

Il traînait ses journées avec une demi-douzaine d’adolescents, calmes, amateurs de balades sans but, de djembé et de cannabis. Je les côtoyais dans les gorges, au bord de la rivière, ces gentils rêveurs pour qui j’étais un élément du décor. Si je les croisais en passant sur le chemin, nous échangions un salut, parfois quelques mots. Quand je pêchais non loin d’eux, je pouvais les observer, assis autour d’un feu minuscule, faisant circuler ce que je considérais officiellement comme une grosse cigarette. Il leur arrivait de venir assister de plus près à ma « non-pêche », je ne prenais jamais rien ; ils se posaient sur l’herbe ou sur un rocher ; l’absence quasi-totale d’événements dans mon immobilité de pêcheur leur convenait tout à fait.

L’Apache était différent.  L’indolence qu’il partageait avec les autres était chez lui passagère. Dans la journée, il se chauffait lentement, comme un chat, s’imprégnant d’une énergie subtile, douce, presque soyeuse. Puis, le soir venu, il commençait à la brûler, il rayonnait d’un éclat diffus, léger, mais de plus en plus manifeste comme la nuit s’avançait.

Il fréquentait le bar des jeunes, mais il parlait peu, de choses anodines et il buvait très modérément. Une bière lui durait des heures, il ne semblait jamais la toucher, même si le niveau du liquide dans son verre baissait peu à peu. Il restait immobile, assis ou debout au comptoir, parfaitement égal à lui-même. Le ballet des adolescents autour de lui contrastait avec son impassibilité, qui n’était pas cependant de l’indifférence. Il avait un sourire presque imperceptible mais d’une étrange douceur, comme s’il acceptait le monde dans son intégralité.
Les garçons l’aimaient bien, il fascinait les filles. Vraiment. Cette particularité fondamentale lui valait des jalousies secrètes. Il ne cherchait rien pourtant, ni à gagner la sympathie des uns, ni à séduire les autres. Mais elles ne pouvaient s’empêcher de se confronter à lui, de s’approcher pour lisser leur beauté contre la sienne, comme deux pierres, la première petite et vive provoquant l’étincelle sur la masse dure et intègre de la seconde. Son regard surtout les captivait, les capturait. Elles venaient s’attacher à lui, de leur plein gré. Au petit matin, il regagnait sa tanière avec l’une d’entre elles, celle qui avait su patienter, s’extraire des contraintes extérieures, résister aux rappels de la raison.
C’est ainsi que la fille du menuisier rentra chez elle par une fin de matinée, ébouriffée, les yeux encore plus bleus que d’ordinaire. Elle traversa lentement le bourg, transfigurée. Je l’ai croisée ce jour-là. Sa beauté adolescente irradiait ; elle me salua sans me voir, son sourire dansant dans l’air derrière elle. Je compris aussitôt que je venais de croiser l’amour, cet amour irréel mais parfaitement véritable qui peut illuminer une jeune vie de seize ans. Je compris tout aussi instantanément que de gros ennuis se préparaient. Ce n’était certes pas son fiancé officiel, le fils du charpentier, qui avait pu provoquer cet état. Jérémie était un très gentil garçon, calme, sérieux, avec un peu de prétention  justifiée à ses yeux par sa corpulence et son statut social. Ils se fréquentaient depuis toujours et il était convenu de tout temps qu’ils se marieraient, dès l’âge légal atteint. Cette planification tranquille ne pouvait déclencher aucune transe. Non, la belle Mathilde avait déraillé et, quand je vis l’Apache, quelques minutes plus tard, entrer chez la Mimi pour y prendre son café du matin, je tins de quoi boucler l’affaire. Ou du moins son acte un.

* * *

Le soir tomba pour lever le rideau du drame. Cette année-là, le bar qui avait la faveur des jeunes était celui du haut, chez les Loiseau. Ce couple sympathique de quadragénaires gérait au mieux l’établissement, café à toute heure, restaurant le midi. Ils maintenaient avec gentillesse et habileté une ambiance chaleureuse, festive sans excès. Il leur fallait de l’expérience et du doigté, car il s’agissait de protéger les plus jeunes sans rebuter les plus âgés ; la gestion des boissons, alcoolisées ou non selon les clients, était primordiale. Heureusement les structures des groupes de jeunes protégeaient des abus. Organisé implicitement par catégorie d’âge, chaque ensemble interagissait avec les autres, soumis à des règles non écrites mais strictes, à base de respect et d’initiation progressive. Un adolescent surpris à brûler une étape était très vite remis dans le rang ou carrément exclu de la  communauté.

L’Apache n’était pas venu. Il avait commis un crime de lèse-majesté en détournant la plus jolie des Chantelloises de l’avenir prévu pour elle. Les copains de Jérémie, plus que lui peut-être, ne pouvaient l’accepter. On ne pouvait tolérer qu’un étranger vienne perturber le bon ordonnancement des choses. Chacun craignait secrètement pour lui-même, si ce type avait séduit Mathilde, quelle fille pourrait lui résister ? Car Mathilde était, depuis l’enfance, l’inaccessible merveille, la plus désirée, la plus fantasmée des filles, si charmante, si sage aussi. Le fracas de sa trahison avait ébranlé les fondations du monde, il exigeait réparation.

Voilà pourquoi, ce soir-là, régnait une atmosphère de violence collective. Je ne sais pas s’il s’agit de la contagion culturelle du cinéma et de la télévision ou d’un phénomène commun à toute société, mais je ressentais physiquement cette sensation d’un lynchage possible. Les garçons discutaient entre eux, en groupes compacts refermés sur eux-mêmes. Les filles chuchotaient, échangeaient des regards furtifs, des petits signes. Moi, au comptoir, je me sentais exceptionnellement isolé, enfermé dans ma condition d’adulte ; tout grouillait autour de moi mais j’étais comme cloué, immobilisé par un consensus unanime : ce qui se tramait ne me regardait pas.

Quand l’Apache entra dans le bar, de sa démarche habituelle, calme et souple, le silence se fit total. Temps suspendu, focalisation de tous les yeux. Jérémie était assis à une table, au fond, en compagnie de cinq ou six supporters. Après quelques secondes, il se leva. Ses copains voulurent en faire autant mais, d’un geste de chaque bras, il les en dissuada. « Il est à moi » déclara-t-il en marchant pesamment vers l’entrée de l’établissement. Tous les regards avaient pivoté vers lui, il était l’unique mouvement. L’Apache le fixa, un court moment, puis il se retourna et sortit dans la rue. Jérémie le suivit, personne d’autre ne bougea.
Nul ne vit quoi que ce soit, certains prétendirent avoir entendu quelque chose, mais tous purent admirer le nez sanguinolent de Jérémie quand il rentra, quelques minutes plus tard, dans la salle du café. La masse rouge de son appendice nasal prenait déjà des reflets bleu-violet, le sang coulait sur sa bouche et son menton, il se tenait le bas du visage avec la main et ses yeux étaient presque révulsés. Ses copains se précipitèrent, quelques filles jouèrent les infirmières. Il se retrouva assis, la tête maintenue en arrière, un mouchoir sur la figure. Les autres avaient jailli dehors, une dizaine de gaillards, courant dans tous les sens, mais l’Apache avait disparu. On patrouilla les rues obscures, la plupart pour dénicher le fuyard et le ramener pieds et poings liés, d’autres – moins nombreux –  pour l’aider dans sa fuite. Pas moyen de mettre la main sur lui.

Dans le bistrot, Jérémie avait retrouvé ses esprits. Furieux, son nez couvert d’un bandage approximatif apposé par la patiente patronne, il ne cessait de répéter son histoire. Il avait été pris en traître ; alors qu’il ne cherchait qu’à discuter, l’Apache l’avait frappé par surprise, un coup violent en pleine face, dans le but probable de le défigurer. Il avait certainement le nez cassé, l’autre devait porter un poing américain ou pour le moins une bague en acier. Mais ça ne se passerait pas comme ça, dès demain il allait porter plainte ! Force resterait à la justice, le maudit traître serait condamné, mis en prison, et il devrait rembourser l’opération pour son nez, avec des dommages-intérêts, il n’aurait pas assez de toute son existence pour payer !

Ses copains, de plus en plus nombreux autour de lui à mesure que le temps passait et qu’ils rentraient bredouilles de leur chasse à l’homme, le pressaient de prévenir les gendarmes. Mais Jérémie refusait avec obstination de déranger la maréchaussée. « Le salopard a décampé, il se terre probablement dans les bois, on le retrouvera demain, au jour, quand il cherchera à regagner son territoire. » Cette modération me paraissait sage, mais je ne disais rien. Tout de même, je ne pouvais m’empêcher de penser que ce drame, qui avait failli prendre une dimension digne d’Homère et d’Eschyle, virait doucement à la farce, ce qui me semblait à tout prendre préférable. Heureusement la bonhomie villageoise produisait ses effets.

* * *

Il n’y eut pas de plainte, pas de gendarmerie, pas de procès, ni prison ni dommages et intérêts. La vie reprit son cours, si ce n’est que la jolie Mathilde n’épousa pas le gentil Jérémie. Elle quitta bientôt la région pour s’installer à Paris. Jérémie en épousa une autre et reprit l’affaire familiale.

Un jour que j’avais fait le plein à une station-service isolée, quelque part vers Moulins, alors que, pour payer, je tendais ma carte bancaire, de l’autre côté du comptoir un homme en bleu de mécanicien, les mains abimées et tachées de cambouis, la prit maladroitement pour l’insérer dans le lecteur. Je regardai son visage fatigué, marqué, ses yeux très sombres enfoncés dans les orbites, les cheveux clairsemés mais encore bien noirs : l’Apache. Il ne me reconnut pas.
Tout était si loin, qu’y avait-il de commun entre cet homme et le rebelle d’autrefois ? La perfection de ses seize ans avait disparu, inéluctablement. Je m’en sentais dépositaire, était-ce la beauté d’un être à son apogée ou simplement celle d’un instant devenu inaccessible ? Je ne dis rien, repris ma carte bancaire et regagnai ma voiture.


Les Indiens de nos rêves ne vieillissent jamais.

samedi 13 juin 2015

C'est parti !

J'ai le plaisir de vous faire part de la naissance de mon nouveau livre : "Les chantelloises". Je l’ai auto-édité, 200 exemplaires tout frais sortis des presses, comportant 146 pages, 40 aquarelles en couleurs illustrant les 42 histoires.
Ces textes courts, drôles et tendres, ont pour cadre le Bourbonnais (région du centre de la France) et plus particulièrement la bonne ville de Chantelle. Je les ai conçus dans l’esprit des « racontars » groenlandais de Jorn Riel ou du « petit monde de Don Camillo » de Guareschi, des histoires ancrées localement mais évocatrices pour chacun.
Ils sont presque tous associés à une aquarelle originale de Sandra Langer qui, de son regard distancié, a su à merveille en traduire l’atmosphère douce et gentiment décalée.
Un spectacle a été créé à partir de ce livre, conçu et joué par Philippe Jeancoux et Thierry Frobert. Philippe Jeancoux met en scène et interprète quelques-unes de mes histoires, accompagné au chant et à la guitare par Thierry Frobert.
Le livre sera disponible dans quelques points de vente, à Chantelle et à Vichy.
Vous pouvez d’ores et déjà l’acheter sur Amazon :
Des séances de dédicace seront organisées, dans le Bourbonnais et à Paris. Et j'espère, bien sûr, que le spectacle aura de nombreuses représentations.